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La presse algérienne commente la conférence de presse tenue par le Ministre en charge de la solidarité nationale. Une question revient
dans la plupart des quotidiens "Pourquoi ces chiffres de 1,2 millions de démunis alors que les réseves de change ont atteint prés de 140 mds de dollars."
Certes la question mérite d'etre posée. Mais les choses économiques ne sont pas aussi simples.
Il s'agit d'abord d'examiner le systéme de redistribution de la richesse créée pour en venir à traiter de la redistribution de la rente pétrolière. En second lieu Il faut s'interroger sur le contenu de la croissance économique et de l'efficacité sociale de cette croissance.
il faut enfin s'interroger sur les mécanismes internes de la croissance et leur finalité sociale.
Le dévelopement économique fondé sur le libéralisme est consubstantiel au phénoméne de pauvreté. Cette pauvreté est à la fois absolue et relative; le nombre de ceux qui sont pauvres à tendance à croitre car le systéme a besoin de main d'oeuvre acceptant de travailler à des niveaux de salaires rééls égaux ou inférieurs au minimum vital.
Cela est d'autant plus vrai que l'un des slogans d'attractivité d'une économie est celui du bas niveau des salaires. Enfin les aides de l'état, qui prend en charge une partie ou la totalité des salaires pour l'emploi des jeunes, viennent compléter le dispositif.
Au niveau des salaires s'ajoute le faible taux des charges sociales ou même leur exonération pendant le démarrage de la production
Tout se passe comme si dans la phase de démarrage la croissance est fondée sur le chomâge qui pése sur le niveau des salaires; alors qu'on vise son élimination. Le chomage est lié au néolibéralisme comme son ombre.Et qui dit chomâge dit pauvreté. La question du contenu de la croissance ne peut s'apprécier qu'en fonction de sa finalité sociale.
Cette interrogation oblige à se pencher sur l'ensemble des paramètres de l'économie et des dépenses sociales de l'état. Car en définitive c'est lui qui est responsable de la solidarité nationale et de la cohésion sociales
Certes la question mérite d'etre posée. Mais les choses économiques ne sont pas aussi simples.
Il s'agit d'abord d'examiner le systéme de redistribution de la richesse créée pour en venir à traiter de la redistribution de la rente pétrolière. En second lieu Il faut s'interroger sur le contenu de la croissance économique et de l'efficacité sociale de cette croissance.
il faut enfin s'interroger sur les mécanismes internes de la croissance et leur finalité sociale.
Le dévelopement économique fondé sur le libéralisme est consubstantiel au phénoméne de pauvreté. Cette pauvreté est à la fois absolue et relative; le nombre de ceux qui sont pauvres à tendance à croitre car le systéme a besoin de main d'oeuvre acceptant de travailler à des niveaux de salaires rééls égaux ou inférieurs au minimum vital.
Cela est d'autant plus vrai que l'un des slogans d'attractivité d'une économie est celui du bas niveau des salaires. Enfin les aides de l'état, qui prend en charge une partie ou la totalité des salaires pour l'emploi des jeunes, viennent compléter le dispositif.
Au niveau des salaires s'ajoute le faible taux des charges sociales ou même leur exonération pendant le démarrage de la production
Tout se passe comme si dans la phase de démarrage la croissance est fondée sur le chomâge qui pése sur le niveau des salaires; alors qu'on vise son élimination. Le chomage est lié au néolibéralisme comme son ombre.Et qui dit chomâge dit pauvreté. La question du contenu de la croissance ne peut s'apprécier qu'en fonction de sa finalité sociale.
Cette interrogation oblige à se pencher sur l'ensemble des paramètres de l'économie et des dépenses sociales de l'état. Car en définitive c'est lui qui est responsable de la solidarité nationale et de la cohésion sociales