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Jamais le fétichisme de l'économie n'a été aussi fort et preignant.à un point tel que la première puissance au monde et jusqu'à preuve du contraire de l'univers avoue son impuissance devant la crise. En verité le probléme se pose entre le complexe militaro industriel et le pouvoir politique qui  a tout essayé et s'embourbe dans un catalogue de réformes ou seul Dieu reconnaîtra les siens un article de il sole 24 Ore se demandait ce qui changera selon que l'un ou l'autre des candidats l'emporte.

L'article analyse l'impact sur l'Europe dont les dirigeants sont prés à tout pour gagner un demi point de croissance A mon humble avis la crise est à la fois structurelle et systèmique et implique des choix qui ne sont plus controlés par les politiques dans le cadre national. Il est de notoriété publique que la confiance est le moteur de la vie politique nationale. Mais comment peut on faire confiance à des hest ommes politiques qui n'en peuvent mais à tenter d'orienter le marché vers plus d'emplois tout en assurant un minimium de protection sociale à leurs électeurs, citoyens, contribuables.

Les Milton Friedman et ses élèves ont tout fait pour que la logique comptable l'emporte afin de permettre la survie du Complexe militaro industriel américain; la dette américaine s'éleve a prés de 5.200 milliards il n'est pas aisé de faire apparaitre le % de cette même dette qui échoit aux dépenses de guerre et aux commandes auprès du CMI; la dette de ce pays est financée par un dollar qui n'est refusé par aucun pays comme moyen de paiement internaional

Le prochain acte est, selon moi, la dégradation du dollar les autorités monétaires alimentant le marché(open market) auquel cas les pays les plus laisés seront ceux qui ont convertis leurs créances en bo,ns du Tresor américain c'est à dire le Japon, la chine et les pays émergents du sud est asiatique ainsi l'arabie saoudite le qatar. 

 

 

 

UE-ETATS-UNIS

Obama ou Romney, c’est du pareil au même

5 novembre 2012

IL SOLE 24 ORE MILAn

 

 

Ruben L. Oppenheimer

Que le président sortant soit réélu ou que son adversaire républicain emporte la présidentielle du 6 novembre, les relations économiques et politiques avec le Vieux continent ne devraient pas changer sensiblement, assure le correspondant du Sole 24 Ore aux Etats-Unis.

Mario Platero

Demain, les Américains se rendront aux urnes après une provocation de dernière minute signée du candidat républicain Mitt Romney au sujet de l’Europe. "L’Italie, l’Espagne et la Grèce", symboles de la folie sociale-budgétaire européenne, seraient le modèle de Barack Obama selon lui. L’heure serait-elle à l’euro-bashing, à taper sur l’Europe ? Pour que celle-ci devienne un des grands thèmes "stratégiques" dont on parlera dans les mois à venir si Romney devait l’emporter ? Et si c’était Obama le vainqueur ? Est-il pour ou contre l’Europe ? N’est-ce pas lui qui s’était auto-proclamé "premier président originaire du Pacifique", marquant ainsi un tournant dans le dialogue transatlantique ? Que fera-t-il de son second mandat ? Réservera-t-il une fois encore sa première visite à l’étranger à l’Asie, reléguant l’Europe au second plan ?

Ces interrogations sont légitimes. Mais pour ce qui est de l’Europe, l’ancienne grande absente des débats électoraux avant d’être récupérée par Mitt Romney pour être brocardée, une distinction s’impose entre les discours de campagne, les grands mouvements de fond et la réalité des faits. Quand on se penche sur les chiffres, on s’aperçoit que les liens entre l’Europe et les Etats-Unis sont si forts et si ramifiés qu’ils rendent ces polémiques absurdes.

Une des plus grandes alliances de l'Histoire 

Les investissements directs des Etats-Unis vers l’Europe et vice-versa sont bien supérieurs à ceux de la Chine et du Japon réunis ; les échanges commerciaux ont bondi de 14% pour atteindre 636 milliards de dollars [près de 500 milliards d’euros] en 2011, l’économie des deux blocs transatlantiques génère un chiffre d’affaires de 5 000 milliards de dollars et fournit du travail à 15 millions de personnes ; la recherche et le développement des deux blocs représente 65% du secteur au niveau mondial. L’économie transatlantique, c’est aussi 54% de la production mondiale et 40% du pouvoir d’achat ; si l’on supprimait la moitié des barrières commerciales, les échanges pourraient augmenter de 200 milliards de dollars. Sans parler de la solidité du Traité de l’Atlantique Nord [OTAN], l’une des plus grandes alliances de l’Histoire.

Commençons par nous occuper du cas Mitt Romney : son discours est agaçant, parce qu’intéressé. Mais c’est un discours éphémère, idéologique, taillé pour les élections. Par ailleurs, le candidat républicain a investi en Europe – même en Italie – et il y a toujours fait des affaires juteuses. S’il gagne, le pragmatisme l’emportera sur la rhétorique. D’un point de vue politique, l’Amérique de Romney ne sera guère différente de celle d’Obama. Notamment parce que la Federal Reserve, la banque centrale, premier acteur des relations bilatérales pour ce qui est de la gestion de la crise financière, restera sous la houlette de Ben Bernanke, sous le signe de la continuité et de la coordination.

Et Obama ? Il est vrai qu'il a commencé par placer le Pacifique avant l’Europe. Mais il a compris presque aussitôt que les grands problèmes géopolitiques, de la stabilité du bassin méditerranéen aux difficultés économiques, se jouaient sur l’autre rive de l’Atlantique, cette rive où se trouvent les racines ethniques, idéologiques et culturelles de l’Amérique. Et rapidement, le président a changé de ton.

La Chine et les Etats-Unis passent devant

Toute autre est la question du grand mouvement de fond en cours : il est vrai que les grandes puissances économiques que sont la Chine et les Etats-Unis sont en train de nous passer devant. Mais ce sera à nous de suivre le rythme, de mettre en place les structures communes comme celles conçues pendant le G20 de Los Cabos, de faire progresser les institutions "fédérales", de déréglementer, d’éliminer les structures rigides. En effet, nous ne pouvons pas nous vexer du fait que l’Europe soit absente des débats présidentiels et dans le même temps, nous offusquer des critiques qui nous sont adressées.

Les messages polarisés de Mitt Romney et de Barack Obama ont un fond de vérité – quand ils nous accusent de lenteur dans la résolution de la crise économique : l’Etat joue un rôle excessif dans nos économies et notre modèle de compétitivité peine à se hisser à la hauteur de la concurrence mondiale. Là aussi, ce sont des faits. Dont nous devrons tenir compte, indépendamment des instrumentalisations électorales ou post-électorales plus ou moins agressives, ou antipathiques, de Mitt Romney et Barack Obama.

 

Tag(s) : #reflexions
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