Ce n'est pas là, une question posée pour nourrir un 'faux'débat. Certains ont tendance à réduire à ignorer avec dédain les luttes ouvriéres oubliant les hommes et femmmes dont l'engagement
s'est conforté par la définition conventionnelle d'un droit du travail protecteur, car equilibré. N'en déplaise à ceux qui ne veulent entendre que la voix du nèo libéralisme, outre que l'on
ignore pour quelles raisons l'on devrait laisser à la discrétion d'une seule partie le soin de décider du licenciement, de la délocalisation, du régelement interieur et de la flexibilité de
l'emploi. Autant de décisions dont l'impact sur la vie sociale et politique est trés important
Car l'absence de contrôle transformerait le travailleur, en sous homme en une marchandise dont le processus de consommation est en même temps
un processus de création de valeur. Or, cette marchandise existe: c'est la force de travail humain. Sa consommation, c'est le travail, et le travail crée la valeur. Le possesseur d'argent
achète la force de travail à sa valeur, déterminée, comme celle de toute autre marchandise, par le temps de travail socialement nécessaire à sa production (c'est-à-dire par le coût de
l'entretien de l'ouvrier et de sa famille).
Ayant acheté la force de travail, le possesseur d'argent est en droit de la consommer, c'est-à-dire de l'obliger à travailler toute la journée, disons, 12 heures. Or, en 6 heures (temps de
travail «nécessaire»), l'ouvrier crée un produit qui couvre les frais de son entretien, et, pendant les 6 autres heures (temps de travail «supplémentaire»), il crée un produit
«supplémentaire», non rétribué par le capitaliste, et qui est la plus-value C'est ce que tente de corriger le droit du travail IL en va de même pour le droit commercial pour les
échanges commerciaux. ainsi que le droit civil. N'est-ce pas le capital qui réclame la levée de toute obstacle à sa "liberté" construisant alors une theorie des rapports entre travailleurs
et employeurs fondé sur un equilibre des forces du capital libre d'exploiter le travail.?L'apparition du
capital implique des conditions historiques préalables:
1) l'accumulation d'une certaine somme d'argent entre les mains de particuliers, à un stade de la production marchande déjà relativement
élevé;
2) l'existence d'ouvriers «libres» à deux points de vue: libres de toute contrainte et de toute restriction quant à la vente de leur force de travail, et libres parce que sans terre et
sans moyens de production en général, d'ouvriers sans maîtres, d'ouvriers-«prolétaires» qui ne peuvent subsister qu'en vendant leur force de travail.
L'accroissement de la plus-value est possible grâce à deux procédés essentiels la prolongation de la journée de travail («plus-value absolue») et la réduction du temps de travail
nécessaire («plus-value relative»). Examinant le premier procédé, Marx brosse un tableau grandiose de la lutte de la classe ouvrière pour la réduction de la journée de travail et de
l'intervention du pouvoir d'Etat pour la prolonger (XIVe-XVIIe siècles) ou pour la diminuer (législation de fabrique au XIXe siècle). Depuis la publication du Capital,
l'histoire du mouvement ouvrier dans tous les pays civilisés a fourni des milliers et des milliers de faits nouveaux illustrant ce tableau. "
Ces conditions permettent de mieux apprécier les motivations et la finalité sociale de ceux qui réclament l'abrogation du code du travail sous prétexte que l'on ne peut avoir deux visions
de l'homme selon la sphére d'activité selon cette vision l'on ne pourrait pas être reconnu comme libre de contracter dans la vie courante et limité dans cette même vie du travail. Toujours
selon cette vision seul le droit régissant les contrats qui suppose l'égalité ente un individu c'edt a dire un homme libre de toute intervention de l'Etat et ou d'une organisation
syndicale et disposant d'un accés égale aux memes informations que le capital livrant les rapports juridiques à la loi du plus fort