Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 Du rôle de l’Etat

 je poursuis ici l"examen du rôle des différents acteurs du marché du travail

Le manque et la mauvaise information des acteurs du marché du travail font que les équilibres prévus par les théories de l’économie de marché ne peuvent s’établir spontanément. Il en résulte  nécessairement une coordination dans les décisions des différents acteurs et des interventions de l’Etat, la concordance automatique entre l’intérêt individuel et l’intérêt collectif, entre les décisions micro économiques et les grands équilibres n’existant pas dans la pratique. Au contraire, ces deux logiques sont le plus souvent opposées.

La coordination des décisions et l’intervention de l’Etat  posent le problème du niveau le plus efficace de détermination des salaires et de l’emploi. 

C’est dire les difficultés de conception d’une politique de l’emploi qui serait limitée au seul niveau des entreprises. Elle doit prendre en compte les choix d’organisation interne et des meilleurs arbitrages entre les logiques individuelles des entreprises, des salariés et des chômeurs et l’intérêt collectif. 

 La question centrale à laquelle doit répondre une politique de l’emploi est celle de la persistance du chômage malgré les dispositifs sophistiqués de flexibilité mis en œuvre dans tous les pays.

Pour ce faire, l’on doit s’interroger sur les effets réels de la flexibilité sur le chômage et sur l’exclusion, notamment sur la perspective d’insertion sociale, permettant l’accès à un revenu décent, au logement et plus généralement aux possibilités d’endettement. Autant d’éléments dont l’absence accroît l’exclusion sociale et l’assombrissement  des perspectives d’avenir.

 Ainsi, il apparaît que « la flexibilité » à elle seule n’est pas une politique de l’emploi ; d’autant que l’on se trouve en présence de  deux conceptions de la flexibilité.

 

Celle qui assure au travailleur les moyens de l’exercer, c’est à dire de bénéficier d’opportunités offertes pour améliorer ses conditions de vie et de rémunération. Elle repose sur le principe de mobilité, lequel suppose des conditions telles que l’accès à la formation permanente ; des facilités de transport et des aides au logement  qui permettent une mobilité géographique ; une assurance contre les fluctuations des salaires.

 

L’autre flexibilité est celle qui donne à l’employeur des facilités d’embauche et de licenciement et la possibilité de baisser les salaires. Cette conception est celle qui accélère l’exclusion, accroît la population inemployable par manque ou mauvaise formation, contribue à augmenter l’insécurité économique, à accélérer la paupérisation et à creuser les inégalités  au profit des « privilégiés de la flexibilité » qu’ils soient salariés ou employeurs.

 

Ainsi qu’il a été souligné par de nombreux experts, la dimension sociale des réformes structurelles n’a pas été prise en charge ou mal couverte dans beaucoup de pays. Généralement elle s’est limitée à ce qu’il a été convenu d’appeler «filet social ». Mais le plus important est dans la démarche implicite de ces politiques.

 

Pour l’OIT ces effets sont les suivants : “ Dans beaucoup de pays, la précarité et le chômage sont redevenus le problème politique numéro un. La dimension sociale de la mondialisation, du fait de l’impact de celle-ci sur le monde du travail, devient le problème de tous.

 

De plus en plus, on se rend compte que les marchés ne sauraient être envisagés isolément du cadre social et politique. La protection sociale et le dialogue social, par exemple, sont de plus en plus considérés comme des parties intégrantes du processus d’ajustement. … ».

 

Pour faire face à ces conséquences sociales, la Banque Mondiale, depuis 1999, recommande « un cadre de développement »qui s’organise autour de quatre principes :

 

 

A la lumière de ces évolutions, l’on s’interrogera sur les mesures prises et les dispositifs mis en œuvre en faveur de l’emploi durant la dernière décennie.

Dans quelle mesure ont-ils accompagné et soutenu les transformations économiques, ont-il contribué à rendre plus transparent le fonctionnement du marché du travail ?Ø  rôle de l’Etat

 

Le manque et la mauvaise information des acteurs du marché du travail font que les équilibres prévus par les théories de l’économie de marché ne peuvent s’établir spontanément. Il en résulte  nécessairement une coordination dans les décisions des différents acteurs et des interventions de l’Etat, la concordance automatique entre l’intérêt individuel et l’intérêt collectif, entre les décisions micro économiques et les grands équilibres n’existant pas dans la pratique. Au contraire, ces deux logiques sont le plus souvent opposées.

La coordination des décisions et l’intervention de l’Etat  posent le problème du niveau le plus efficace de détermination des salaires et de l’emploi.

 

C’est dire les difficultés de conception d’une politique de l’emploi qui serait limitée au seul niveau des entreprises. Elle doit prendre en compte les choix d’organisation interne et des meilleurs arbitrages entre les logiques individuelles des entreprises, des salariés et des chômeurs et l’intérêt collectif.

 

La question centrale à laquelle doit répondre une politique de l’emploi est celle de la persistance du chômage malgré les dispositifs sophistiqués de flexibilité mis en œuvre dans tous les pays.

Pour ce faire, l’on doit s’interroger sur les effets réels de la flexibilité sur le chômage et sur l’exclusion, notamment sur la perspective d’insertion sociale, permettant l’accès à un revenu décent, au logement et plus généralement aux possibilités d’endettement. Autant d’éléments dont l’absence accroît l’exclusion sociale et l’assombrissement  des perspectives d’avenir.

 

Ainsi, il apparaît que « la flexibilité » à elle seule n’est pas une politique de l’emploi ; d’autant que l’on se trouve en présence de  deux conceptions de la flexibilité.

 

Celle qui assure au travailleur les moyens de l’exercer, c’est à dire de bénéficier d’opportunités offertes pour améliorer ses conditions de vie et de rémunération. Elle repose sur le principe de mobilité, lequel suppose des conditions telles que l’accès à la formation permanente ; des facilités de transport et des aides au logement  qui permettent une mobilité géographique ; une assurance contre les fluctuations des salaires.

 

L’autre flexibilité est celle qui donne à l’employeur des facilités d’embauche et de licenciement et la possibilité de baisser les salaires. Cette conception est celle qui accélère l’exclusion, accroît la population inemployable par manque ou mauvaise formation, contribue à augmenter l’insécurité économique, à accélérer la paupérisation et à creuser les inégalités  au profit des « privilégiés de la flexibilité » qu’ils soient salariés ou employeurs.

 Ainsi qu’il a été souligné par de nombreux experts, la dimension sociale des réformes structurelles n’a pas été prise en charge ou mal couverte dans beaucoup de pays. Généralement elle s’est limitée à ce qu’il a été convenu d’appeler «filet social ». Mais le plus important est dans la démarche implicite de ces politiques. 

Pour l’OIT ces effets sont les suivants : “ Dans beaucoup de pays, la précarité et le chômage sont redevenus le problème politique numéro un. La dimension sociale de la mondialisation, du fait de l’impact de celle-ci sur le monde du travail, devient le problème de tous.

 De plus en plus, on se rend compte que les marchés ne sauraient être envisagés isolément du cadre social et politique. La protection sociale et le dialogue social, par exemple, sont de plus en plus considérés comme des parties intégrantes du processus d’ajustement. … ».

Pour faire face à ces conséquences sociales, la Banque Mondiale, depuis 1999, recommande « un cadre de développement »qui s’organise autour de quatre principes :

 

      A la lumière de ces évolutions, l’on s’interrogera sur les mesures prises et les dispositifs mis en œuvre en faveur de l’emploi durant la dernière décennie.

Dans quelle mesure ont-ils accompagné et soutenu les transformations économiques, ont-il contribué à rendre plus transparent le fonctionnement du marché du travail ?

Tag(s) : #reflexions
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :