Le partage comme fondement de la solidarité » selon un poète arabe du VIéme siècle
« … les biens de ce monde accordés
Passent ainsi que des voyageurs attardés,
Arrivent le matin et nous quittent le soir
Ne restent que leur souvenir dans les veillées
….le mendiant qui vient implorer
Notre secours, jamais nous ne lui répondons :
Va sur ton chemin, nous sommes vraiment trop pauvres
Pour te donner quelque chose de notre bien.
… quand après ma mort la chouette
Ira voleter tout autour de mon tombeau,
Assoiffé sous la terre, aurais-je auprès de moi
Les trésors que j’aurai amassés dans ma vie
Je disposerai donc de toutes mes richesses
En faveur de tous ceux qui en auraient besoin ;
Ma faim étant apaisée, elles deviendraient
Une masse inutile auprès de moi laissée…
De longs jours nous avons supporté la misère
Et gémi sous le poids de l’humiliation ;
Le siècle dur nous a fait boire en ces deux coupes
A présent notre cœur nous pousse à partager »
HATIM de Tay VI éme siècle